Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
SITE D INFORMATION  SANS LANGUE DE BOIS

Violation du secret dans l'Affaire Karachi. Non-lieu requis pour Sarkozy

7 Juin 2016, 16:45pm

Publié par Antonella

Violation du secret dans l'Affaire Karachi. Non-lieu requis pour Sarkozy

ENCORE UNE AFFAIRE QUI FAIT PSCHITT ...............

Une longue bataille procédurialeCette procédure, où les juges ont renvoyé les protagonistes en procès, mais qui doit être réexaminée par la cour d'appel de Lyon, a été ouverte en parallèle de l'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002.

Le 20 septembre 2011, alors que deux proches de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert et Nicolas Bazire, venaient d'être mis en examen, l'Élysée avait indiqué dans un communiqué que « le nom du chef de l'État n'apparaît dans aucun des éléments du dossier » financier.

De nombreuses voix avaient dénoncé une intrusion de l'exécutif dans une procédure judiciaire. Et l'avocat de familles de victimes de l'attentat de Karachi, Me Olivier Morice, avait porté plainte. Après une longue bataille procédurale, la chambre de l'instruction avait autorisé des juges à enquêter, prenant le contre-pied du parquet, qui considérait les faits couverts par le principe d'« irresponsabilité pénale » du chef de l'État.

Non-lieu requisNicolas Sarkozy et son ancien conseiller presse à l'Élysée, Franck Louvrier, ont été entendus comme témoins assistés et ont fait valoir qu'ils n'étaient pas à Paris le 20 septembre 2011. Selon les réquisitions du parquet, rapportées à l'AFP par une source proche du dossier, M. Louvrier a expliqué que le communiqué avait pu être rédigé par un conseiller justice de l'Élysée et validé par le secrétaire général ou son adjoint. Les juges d'instruction se sont aussi tournés en 2014 vers l'Élysée et la Chancellerie, qui ont indiqué n'avoir retrouvé aucune trace de transmission d'informations ou de documents judiciaires relatifs au dossier Karachi avant la sortie du communiqué.

Dans ces conditions, le parquet a requis un non-lieu, même s'il indique que le communiqué« (laisse) à penser que les rédacteurs ont pu avoir accès à des informations ou des documents relatifs à l'information judiciaire en violation du secret de l'enquête ». Il appartient maintenant aux juges d'instruction de prendre leur décision.http://www.ouest-france.fr/societe/justice/violation-du-secret-dans-laffaire-karachi-non-lieu-requis-pour-sarkozy-4281431

Commenter cet article